Qu'est-ce qu'un orgasme et comment le reconnaitre?
Il y a le plaisir sexuel… et puis il y a l’orgasme, cet étonnant climax aux sensations fortes. Mais pourquoi jouit-on, exactement ? Peut-on ne pas s’en apercevoir ? Comment reconnaître l’orgasme, tous nos orgasmes ? On fait le tour du sujet ! Demandez à quiconque de vous définir l’orgasme : chacun ira de sa définition et de son adjectif. Pour certains, l’orgasme est volcanique, surprenant, bouillant, tremblant. Pour d’autres, il est frissonnant, rare, comique, mou ou mignon. Pour d’autres encore, il est… un mystère. Car oui, si l’orgasme fait partie de nos vies sexuelles, est-on sûr de bien le connaître et le reconnaître ? De l’accepter comme il est pour davantage profiter de lui ? Il a beau être au centre de nos conversations, nous avons beaucoup à apprendre à son sujet pour mieux l’apprécier et mieux jouir ! Une définition… médicale L’orgasme est une expérience clé de la sexualité humaine et de la santé sexuelle. Autrement dit, il nous apporte satisfaction lors de nos rapports sexuels. Mais d’où sort-il, exactement ? Il survient généralement après les phases d’excitation et de plateau. Ces phases de ce que l’on appelle « la réponse sexuelle » ont été définies par Masters et Johnson, chercheurs pionniers en sexualité, au siècle dernier. Il s’agit des différentes étapes que l’on traverse lors d’un rapport sexuel. Après la phase d’excitation (le désir est assouvi, le plaisir monte), nous atteignons la phase de plateau, durant laquelle notre plaisir se maintient. Puis voilà que tout le plaisir contenu finit par exploser : c’est l’orgasme, ou la décharge orgasmique ! La plupart de temps, on ressent une perte de contrôle. Que se passe-t-il exactement dans notre corps, quand on perd le contrôle ? Le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l'American Psychiatric Association), ouvrage de référence en psychiatrie qui s’intéresse à de nombreux phénomènes psychologiques et physiologiques, propose une définition de l’orgasme. On peut lire qu’il est une « sensation de plaisir intense résultant de la stimulation sexuelle, accompagnée de contractions rythmiques involontaires des muscles du plancher pelvien. » Il faut ajouter à ça une dimension psy : on ressent aussi des choses dans la tête ! Du relâchement, des émotions, de l’amour, de la satisfaction… C’était un orgasme, ça ? Toutes les preuves à connaître ! Certaines personnes ne savent pas qu’elles ont joui, du moins elles doutent ! Cela s’explique par un orgasme discret ou rapide, ou encore par un manque de connexion à soi-même. Alors, pour reconnaître un orgasme, on peut aller au-delà de sa définition et découvrir tous les phénomènes susceptibles de l’accompagner. Les contractions involontaires du plancher pelvien, autrement dit de la zone intime : en effet, comme le suggère la définition officielle, l’orgasme se manifeste par des contractions dans la zone intime. C’est un peu comme si tout le plaisir concentré ici-même depuis le début du rapport sexuel jaillissait. Un rythme cardiaque qui accélère : pendant l’amour, le cœur bat vite. Pendant l’orgasme, il cogne ! Une respiration plus rapide : la respiration est également un marqueur de l’orgasme. On peut avoir besoin de reprendre son souffle, on peut chercher son air, on peut haleter de plaisir… La température corporelle augmente : difficile de le mesurer (on ne va pas sortir le thermomètre), mais on peut sentir que l’on a chaud ! Le diamètre de la pupille s’élargit : certes, ce n’est pas le moment de s’observer dans un miroir, mais vous pouvez regarder votre partenaire dans les yeux… et constater combien c’est magique ! Une envie de faire pipi, notamment chez les femmes (je vous invite aussi à lire notre article sur l'éjaculation féminine). La partie du périnée qui entoure le vagin peut, en se contractant de plus en plus fort, chatouiller l’urètre. Pour rappel, le périnée est un ensemble de muscles qui participent au plaisir sexuel. Chez la femme, toujours, la lubrification est plus intense : les femmes se sentent davantage mouillées. Aussi, les lèvres au niveau de la vulve gonflent et le gland du clitoris est plus visible et plus dur. Chez l’homme, l’érection peut être plus dure, plus rigide, preuve que l’orgasme est en cours. L’éjaculation, chez les hommes, est également une preuve de l’orgasme qui point. Toutefois, attention, il n’est pas impossible d’éjaculer sans jouir : on parle alors de réflexe. Le plaisir mécanique est présent mais il manque certainement une dimension psy pour déclencher un véritable orgasme masculin capable de surprendre le corps et l’esprit ! Et puis, selon les individus : une envie de rire ou de pleurer, un besoin de crier ou de parler, des rougeurs sur la poitrine, un fantasme de douleur, des spasmes... Après l’orgasme, de nouveaux indices pour savoir que l’on a joui Si, pendant l’orgasme, certaines femmes et certains hommes ont envie de rire ou de pleurer, il faut savoir que ces réactions émotionnelles peuvent arriver après l’orgasme et l’éjaculation. Ainsi, si vous êtes ému, dites-vous que vous venez certainement de jouir. Sinon, pourquoi votre état changerait-il comme ça ? En plus de cela, après un rapport sexuel et un orgasme, une sensation intense de détente peut vous envahir, jusqu’à vous donner envie dormir. Car oui, le cerveau est présent pendant le plaisir et l’orgasme : il lâche des neurotransmetteurs qui ont un super effet relaxant ! Par exemple, l’ocytocine détend et renforce le lien au partenaire, tandis que les endorphines, connues pour atténuer la sensation de douleur physique procurent un état de bien-être général. Donc si vous planez après avoir pris beaucoup de plaisir, c’est normal, et il y a de grandes chances que vous ayez touché l’orgasme ! Une autre façon de se rendre compte de l’orgasme qui vient de se produire : la sensibilité des parties intimes. Tout le monde ne la rencontre pas. Mais beaucoup d’hommes et de femmes ne souhaitent plus qu’on leur touche le pénis, la vulve ou le gland du clitoris : ces organes du plaisir ont bien travaillé et ont besoin de se remettre de leurs émotions. On parle de période réfractaire, ce laps de temps durant lequel le sexe prend sa pause après la jouissance. L’érection redescend, le clitoris aussi. Il faudra plusieurs minutes, voire plusieurs heures, pour relancer le plaisir depuis la phase d’excitation, la toute première ! Orgasme clitoridien ou vaginal ? La question existe toujours. Des femmes pensent parfois qu’elles n’ont pas joui car il n’y a eu pénétration vaginale, c’est faux ! L’orgasme féminin n’a pas de loi, pas de règles. Dans tous les cas, il provient du clitoris, ce fabuleux organe dédié au plaisir, qui gonfle à mesure des caresses. Distinguer l’orgasme vaginal de l’orgasme clitoridien n’a donc aucun sens, et c’est une bonne nouvelle. Le clitoris s’étend à l’intérieur du corps sur plusieurs centimètres. Dans sa « planque », il croise le périnée, qui, à force de contractions, le stimule. En somme, une femme peut jouir en pratiquant une pénétration vaginale, mais aussi en profitant de stimulations de la vulve et du gland du clitoris. D’ailleurs, on sait aujourd’hui que les femmes qui ont tendance à moins jouir mènent généralement une vie sexuelle très orientée sur la pénétration vaginale : or, c’est bien en caressant l’extérieur du sexe féminin (la vulve et la partie émergée du clitoris) que l’orgasme peut surprendre ! Eh oui, il s’agit d’un orgasme à part entière. On peut tout à fait avoir un orgasme sans avoir stimulé le vagin, de la même manière que faire du sexe sans pénétration, c’est faire du sexe quand même ! En sortant de ces stéréotypes, on s’ouvre à tous nos orgasmes et on les aime d’autant plus ! Changer sa vision de l’orgasme pour mieux jouir Et si on arrêtait d’imaginer que l’orgasme est forcément la conséquence d’une pénétration active et rythmée ? Et si on arrêtait d’imaginer que l’orgasme est forcément spectaculaire, accompagné de cris, de rideaux qu’on arrache, d’ongles qui griffent les épaules du partenaire ? En accordant davantage de liberté à nos orgasmes, en acceptant qu’ils soient petits, grands, timides, originaux ou encore flemmards, on apprend à les accueillir comme ils sont et donc à les apprécier. On apprend également à apprécier leurs particularités : certains nous feront suffoquer, d’autres nous offriront de petits tremblements seulement… On saura alors que toutes les manifestations physiques et physiologiques sont dans la nature, et que le plus important, c’est bien de se connecter à elles pour en tirer un maximum de plaisir ! Choisissons donc de regarder nos orgasmes avec plus d’indulgence. Si on sort de notre vision étroite, on reconnaîtra mieux l’orgasme, puisqu’on lui accordera le droit d’être qui il est ! Qui sait si nous ne sommes pas passés à côté de plusieurs orgasmes, tout ça parce qu’ils n’avaient pas l’air… d’orgasme ? Se laisser surprendre par l’orgasme Pourquoi certaines personnes accusent des difficultés à jouir ? Parce qu’elles espèrent, plus que tout, jouir. Nous voulons tous des orgasmes : il faut voir comme la jouissance est plaisante ! Mais si nous focalisons uniquement sur cet objectif, nous passons à côté du plaisir. Notre « phase de plateau » s’appauvrit. Or, c’est bien en vivant à fond les caresses, en prenant le temps de stimuler nos zones érogènes, que l’on cumule du plaisir. Voilà comment l’orgasme peut nous surprendre ensuite : parce qu’on ne s’attend pas à lui mais qu’on a mis toutes les chances de notre côté ! Une bonne résolution : ne plus chercher à « performer ». L’idée n’est pas d’atteindre d’incroyables orgasmes mais de se sentir bien dans son corps, de se connecter à ses sensations, de prendre soin de ses rapports sexuels, de le faire durer… C’est comme ça que l’orgasme peut débarquer et être agréable. Oser la masturbation pour mieux connaître ses orgasmes Pour d’autant mieux accepter ses orgasmes et surtout apprendre à les connaître et les reconnaître, la pratique de la masturbation chez les femmes comme chez les hommes est une bonne idée. Bien entendu, il ne s’agit pas d’une pratique obligatoire : chacun fait ce qu’il veut, comme il veut. Simplement, le fait de s’essayer à l’autoérotisme offre un temps d’observation très précieux. Disons qu’il n’est pas question de faire l’amour avec son cerveau (seulement) et d’être en mode « analyse », mais il est intéressant de voir la masturbation comme un terrain de jeu et de sensations nouvelles en quête d’une sexualité plus épanouie. On peut tester des choses : Est-ce que si je me caresse plus longtemps et contiens mon désir plus longtemps, l’orgasme est plus fort ensuite ? Est-ce que des caresses plus franches provoquent un plaisir plus grand ? Est-ce qu’une masturbation plus « physique » (changement de positions, rythme de caresses soutenu…) entraîne des orgasmes d’un nouveau type ? Dois-je stimuler des zones érogènes que j’ai tendance à oublier, ou qui sont peu sollicitées pendant les rapports sexuels à deux ? Elles méritent peut-être un meilleur traitement ! En solo, c’est l’occasion ! Est-ce que mes doigts me comblent de plaisir, ou puis-je utiliser un sextoy ? Pour stimuler le clitoris et le vagin chez la femme, la prostate et le pénis chez l’homme… A chaque jouet son rôle pour nous accompagner dans l’expérience de nos orgasmes. La masturbation permet ainsi de découvrir plusieurs types d’orgasmes et de comprendre que nos orgasmes ne sont jamais les mêmes. Tout dépend de nos caresses, de nos pratiques, des zones érogènes abordées, de notre état d’esprit à ce moment-là… L’important, c’est d’entendre que tous les orgasmes sont dans… notre nature ! Nos sextoys best-sellers pour une (re)découverte de vos orgasmes myPleasure, Le Vibromasseur Point G incurvé, un sextoy au féminin pour une stimulation vaginale en douceur. The Amazing! - Le 2 en 1 - Stimulateur clitoridien & vibromasseur, pour une stimulation clitoridienne inouïe grâce à des vibrations intenses. Adès - L'expérience ultime pour votre pénis, pour une pénétration parfaite et de nouvelles sensations à l’érection !